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vendredi, 14 mars 2008

Le XVIIIe retrouvé

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Une fois de plus, on m'a piqué mon antenne. Cette fois, je ne l'ai pas remplacée. Une antenne qui se dévisse aussi facilement, aussi, a-t-on idée ? Alors maintenant, pour les infos, en voiture, j'écoute RTL. Parce que je n'ai pas le choix. Me fallait bien ça pour avoir l'idée d'écouter cette radio-là. Ce matin, il était question de l'exposition consacrée à Marie-Antoinette qui ouvre demain et se poursuivra jusqu'au 30 juin au Grand Palais. J'ai bien un peu ricané, parce que depuis le film de Sofia Coppola sorti il y a près de deux ans, on n'a donc encore pas fini d'en bouffer, de l'Autrichienne, jusqu'à ce qu'overdose de macarons s'ensuive ?

Seraient contents, nos aïeux, qui, pour la plupart d'entre nous, étaient plus souvent laboureurs qu'archiduchesses, de savoir que plus de deux cents ans après, nous en sommes là.

Bon, je galège, comme dirait une blogueuse que je connais, n'empêche que l'expo promet d'être intéressante, et que l'émission de ce matin l'était aussi. D'ailleurs, on peut encore l'écouter ici.

Le directeur général du château de Versailles, Pierre Arizzoli-Clémentel y dézingue la légende du fameux bol en forme de sein (présenté à l'occasion de cette exposition) et prétendûment moulé sur celui de Marie-Antoinette. Elle était extrêmement pudique et se baignait en chemise, en fait. Destinée à une laiterie, cette vaisselle  n'avait d'autre ambition que de s'appuyer sur la symbolique du lait, en l'occurrence le sein. Dans le film de Sofia Coppola, la scène où Kirsten Dunst/Marie-Antoinette, nue et les bras croisés sur la poitrine, grelotte alors que se succèdent les arrivées de dames toutes plus haut placées les unes que les autres et censées l'assister est donc renvoyée sans appel à la fiction.

On pourra voir aussi au Grand Palais la dernière chemise de Marie-Antoinette - qui n'était pas si grande, environ 1,65 m. Dès sa mort, on s'est arraché ses reliques, et il est aujourd'hui très difficile pour les musées de se procurer des objets lui ayant appartenu, les collectionneurs étrangers exerçant une redoutable concurrence explique Pierre Arizzoli-Clémentel .

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Derrière l'icônique Marie-Antoinette, ce qui me semble fascinant, c'est le XVIIIe finissant, qui ne tardera pas à sombrer dans l'austère XIXe. En mode et en art de vivre en général, le XVIIIe est aussi le Siècle des Lumières. Je me suis replongée dans le magnifique XVIIIe siècle retrouvé de Michèle Lalande et Gilles Trillard. Il me servira de fil conducteur pour une série de billets à venir sur les apports du XVIIIe à notre XXIe siècle débutant.

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Commentaires

Fais installer une antenne intérieure Frifri!
Après Marie-Antoinette, Carla Bruni? :-)

Écrit par : M1 | vendredi, 14 mars 2008

1m65 ça devait déjà pas être mal pour l'époque non? Et elle pesait combien? J'abuse??? ;-)

Écrit par : zabou | vendredi, 14 mars 2008

@M1 : boh tant pis, la plupart du temps j'écoute des CD. Tu penses qu'après l'Autrichienne, on va lui couper la tête, à l'Italienne ?
@Zabou : oui t'abuses, Zab', il a pas dit, le monsieur. Mais, nonobstant le macaron, la dame ne devait pas être bien lourde, paraît que la chemise est toute petite.

Écrit par : frieda l'écuyère | vendredi, 14 mars 2008

Euh... 1.65 m, donc l'autrichienne était plus grande que moi !!!
Mince alors !

Sinon, je me ravis déjà pour la série sur les innovations du XVIIIè et leur correspondance aujourd'hui....

Écrit par : mariga(z) | vendredi, 14 mars 2008

Frifri, elle va être pendue haut, il va être pendu court :-)

Écrit par : M1 | vendredi, 14 mars 2008

L'antenne se visse,
l'antenne se volle,
l'antenne actrice
l'antenne se colle

Écrit par : temps | samedi, 15 mars 2008

Moi cette expo elle me tente.
Et j'ai envie de te dire que vu la tonne de macarons qu'elle engloutissait (enfin, Kiki dans le film quoi), ben elle devait quand même être enrobée.
Mais bon.
Vu qu'elle couchait un peu partout, elle brulait sans doute ses calories comme ça.
Mais on s'en fout.

Écrit par : Camille | samedi, 15 mars 2008

Ouais bon, elle se faisait surement vomir dans les toilettes...

Écrit par : zabou | samedi, 15 mars 2008

Ouah, au temps de Marie-Antoinette! Quel voyage dans le temps aujourd'hui!

Écrit par : Anne | samedi, 15 mars 2008

Enfin on galèje, on galèje, pas temps que ça j'ai envie de dire !
Ne rigolons pas avec les têtes coupées !

(hahaha)

Écrit par : Violette | samedi, 15 mars 2008

Cette petite rétrospective XVIIIème va bien à ton blog. Tu as raison de poser la question : coupera-t-on la tête à l'Italienne?

Écrit par : joséphine | samedi, 15 mars 2008

Zabou, tu crois qu'elle se faisait vomir ELLE MEME? ou bien qu'une de ses suivantes le faisait?

Écrit par : Camille | samedi, 15 mars 2008

Pffff, encore une expo que je sens que je vais la louper, rrrr, faut que je m'organise mieux... et que j'arrete de prendre des cuites, ce qui me laisserait mon samedi de libre!!!

Écrit par : material girl | samedi, 15 mars 2008

Grâce à Sophia la Marie Antoinette est devenue une pop star! C'est cool son destin si on réfléchit bien!

Écrit par : lavieenrouge | samedi, 15 mars 2008

Décidément, Marie Antoinette plane dans l'air du temps ;-)

Écrit par : Eugenie Bling-Bling | samedi, 15 mars 2008

Article très intéressant. C'est vrai, l'engouement autour de celle qui fut la reine la plus détestée est aujourd'hui incontestable... Mais on se réapproprie certains rites, on "fantasme" un passé de "luxe cotonneux", vaporeux... La magie du cinéma!

Lili K.

Écrit par : Lili K. | samedi, 15 mars 2008

super cette série d'articles sur les apports du XVIII ème, c'est mon siècle préféré.
sinon si on lui coupe la tête à l'italienne, vous croyez que se sera en public, c'est un peu dégueu non ? m'enfin si on nous débarasse du mari en même temps.

Écrit par : florence | samedi, 15 mars 2008

@Mariga(z) : bon, j'ai pas dit quand, hein, mais je vais faire !
@M1 : je savais que ça t'inspirerait.
@Temps : j'adore ton commentaire. Oui.
@Camille : tu sais que PAC, il dit que pas tant que ça elle s'est amusée, MA ? En gros, elle fréquentait des infréquentables mais elle fréquentait pas au sens que donnent nos grand-mères. Pour résumer.
@Zabou : suis pas sûre qu'on en rajoute pas aussi un peu sur le macaron ?
@Anne : et attends, c'est que le début !
@Violette : trop haha ! les têtes coupées...
@Joséphine : merci pour mon blog, où c'est quand même un peu le foutoir, des fois je me dis.
@Camille : elles vomissaient de concert ?
@Material girl : ah ouais, tout ton samedi ?!
@Lavieenrouge : je sais pas si elle a trouvé ça si cool jusqu'au bout, mais il y a un côté rock n' roll incontestable.
@Eygénie Bling Bling : et ça dure, cette mode !
@Lili K : c'est un peu comme une carte postale, en fait ?
@Florence : ils avaient le sens du spectacle, au XVIIIe, notre trash est finalement peu de chose.

Écrit par : frieda l'écuyère | dimanche, 16 mars 2008

Frifri, je ne rate pas une occaz pour partir en sarkouille ;)

Écrit par : M1 | dimanche, 16 mars 2008

Coller l'antenne mais ouiiii !
Merci pour l'idée.

Écrit par : marie | dimanche, 16 mars 2008

Moi, je crois que je commence à faire une overdose des marie-antoiniaiseries, macarons et cie. Sofia a peut-être fashionisé l'autrichienne, mais ça lui rendra pas sa tête tout ça.
...
Bon, je vais quand même aller faire un tour à cette expo.

Écrit par : vert cerise | dimanche, 16 mars 2008

@M1 : je le savais !
@Marie : mais oui, comment n'y ai-je pas pensé, hein ?
@Vert Cerise : "marie-antoiniaiseries", j'adore !

Écrit par : frieda l'écuyère | lundi, 17 mars 2008

Bonjour, Concernant le XVIIIe siècle, et en particulier la mode française à cette époque il y a le blog : http://www.lamesure.org avec de nombreux articles

Écrit par : Richard | mercredi, 14 avril 2010

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